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June 1, 2015
Le Mérite du Barreau de Montréal 2015 décerné à Me Ian M. Solloway
Voici le discours prononcé par Me Ian M. Solloway lors de l’événement.
Comme le grand écrivain américain Mark Twain a dit :
“Avec une telle introduction, je peux difficilement attendre pour entendre ce que je vais dire moi-même”.
M. le Bâtonnier, Mme la Bâtonnière élue, Messieurs et Mesdames les anciens bâtonniers et bâtonnières, membres du conseil du Barreau de Montréal, distingués invités, chère famille, chers collègues et chers amis,
Je veux d’abord remercier le conseil du Barreau de Montréal, le comité de sélection du mérite et le conseil des anciens bâtonniers, pas seulement pour ce grand honneur que vous m’accordez ce soir, que j’accepte avec une énorme fierté et humilité, mais aussi pour votre engagement et dévouement continus envers notre Barreau de Montréal. Merci.
Mesdames et Messieurs, pour être mentionné dans le même cercle des récipiendaires distingués de ce prix, qui m’ont précédé, c’est vraiment un grand honneur. Me Gabriel Lapointe, Me Jean-Jacques Gagnon, Me Pierre Fournier, l’Honorable Michel A. Pinsonnault, maintenant juge à la Cour Supérieure, et le grand Me Phillip Casgrain, entre autres, sont des noms illustres dans notre profession, connus et respectés par tous et par toutes pour leurs contributions soutenues et remarquables à la profession et à notre barreau montréalais.
J’ai commencé ma pratique en 1975, et j’ai été membre du comité de discipline du Barreau du Québec et du comité de liaison à la Cour Supérieure en matières familiales dans les années 1990 et 2000. Mon implication au sein du Barreau de Montréal a vraiment débuté en 2009, lorsque j’ai pris charge de la Section anglophone du Barreau de Montréal. La Section anglophone était mieux connue à ce temps-là comme “un dead poet’s society”, la seule et unique fonction de laquelle était de se réunir une fois par année en mars, sous une pleine lune, en présence de 6 ou 7 avocats, pour choisir nos 3-4 candidats pour le prochain conseil du Barreau de Montréal”. En prenant charge de la Section anglophone, j’ai décidé que cette culture devait changer, et, je suis fier de dire aujourd’hui, 6 ans plus tard, avec le support, travail et détermination de plusieurs de mes collègues, nous avons atteint notre objectif.
I am extremely proud to say that the English-Speaking Section of the Bar of Montreal, which I have been privileged to Chair for the past 6 years, is now a respected, active, visible, and major participant in the Montreal legal community – a participant that is recognized for the excellence of our programming, for the thoughtfulness of our interventions, and perhaps most importantly, for the embodiment of the uniqueness of our Montreal Bar and the diversity that it represents. Je me réjouis de notre participation et contribution dynamique de la section Anglophone à l’évolution de la communauté juridique montréalaise, mais également à l’épanouissement d’un système de justice respectueux des droits et libertés de l’ensemble de nos concitoyens et concitoyennes.
En 2009, nous avons inauguré la toute première conférence donnée par la Section anglophone du barreau en presque cent ans d’histoire –
le “Trial Practice Do’s and Don’ts: Hot Tips from the Experts”, laquelle est devenue synonyme de la section anglophone. Quand nous avons décidé de mettre en place cette conférence, notre objectif était d’offrir une conférence de la plus haute qualité, menée par des plaideurs les plus chevronnés de notre barreau et des juges les plus respectés de la magistrature, qui participeraient comme conférenciers dans une conférence qui sera reconnue par son excellence et pratique, avec l’application quotidienne pour tous les plaideurs. Je suis fier de vous dire ce soir que le “Do’s and Don’ts ‘’ est devenu une des conférences le plus connues et anticipées du barreau chaque année.
C’était en 2011, quand le Bâtonnier de l’époque, Me Nicolas Plourde m’a invité à faire partie du comité organisateur de la “Conférence des présidents des barreaux des grandes villes mondiales” tenue à Montréal, que j’en suis venu à comprendre et à apprécier réellement le très grand respect que les barreaux des plus importantes villes du monde accordent à notre Barreau de Montréal. Et ça ne devrait pas être une grande surprise. Nos avocats Montréalais sont chefs de file de la profession légale du monde par notre bilinguisme, notre tradition bi-jurale, notre polyvalence, et notre expertise dans des domaines divers. Nous sommes capables de représenter des clients québécois, canadiens, américains, européens, bref, des clients à travers du monde de très grande envergure.
Mesdames et messieurs, ce soir est une occasion qui me permet d’offrir quelques remerciements.
Je veux d’abord remercier, Me Mélanie Dugré, pour son très gentil article sur mon parcours professionnel dans la récente édition de “ l’Infolettre du Barreau “. Comme un de mes collègues m’a dit après avoir lu l’article:
“Ian “, he said, “it just goes to prove that if you hang around long enough, they’re bound to give you something”.
Je veux reconnaître et remercier aussi pour leurs présences ce soir, mon beau-frère, Me David Linetsky et ma belle-sœur, Hugette, ainsi que mon cher ami Monsieur Richard Wise, et mes associés avec qui j’ai travaillé depuis tant d’années.
Mes remerciements et salutations à notre directrice générale du Barreau de Montréal, Me Doris Larivée, pour sa contribution exceptionnelle au fonctionnement quotidien du notre barreau, ainsi que pour son appui continu et soutenu pendant ma présidence de la Section anglophone du Barreau de Montréal.
Au nom de la section anglophone du barreau et en mon nom personnel, je veux aussi profiter de cette occasion pour saluer, féliciter et remercier notre Bâtonnier et mon ami, Me Greg Moore pour ‘’son leadership sage et exemplaire ‘’ qu’il a démontré pendant son bâtonnat.
Je veux remercier aussi mes collègues du Barreau de Montréal qui ont donné et donnent encore de leurs temps et talents en participant aux comités et aux activités du Barreau de Montréal. Grâce à votre participation, vous avez contribué au rayonnement de notre barreau, de notre communauté légale, et de notre ville de Montréal. Ce sont tous nos membres qui profitent de votre implication au sein de notre barreau.
Lastly, but certainly not least, I have been blessed with a wonderful, loving family. Maintenant, j’aimerais souligner la présence de ma chère famille que je veux remercier – my extraordinary wife Louise and my terrific children -
my daughter Heather, my son-in-law Adam, and my son, Bryan, all of whom are making their own individual and distinct marks in their chosen fields of endeavour.
Louise, although you often refer to the Lord Reading Law Society and the English-Speaking-Section of the Bar of Montreal as “ my other wives”, I thank you so very much for your love, patience and understanding, and for allowing me whatever “time and space” I needed to fulfill my various professional and community responsibilities and commitments. I know that you don’t like the spotlight or being the focus of attention. However, I want to say publicly that you are my love, my inspiration and my best friend.
One person who is not present tonight, but whom I wish to recognize publicly for the very first time is my first grandchild, ma petite-fille, Emma Saks, a baby girl and our family’s newest pride and joy, born at the St. Mary’s Hospital on March 18, 2015 to two loving parents, my daughter Heather and my son-in-law Adam.
And I want to assure everyone present to-night that it is absolutely untrue that the first words Emma will be taught are :
“ Don’t forget to reserve my rights under Art.54.1”.
Mesdames et messieurs, j’ai eu le privilège, durant ma vie d’être membre d’une merveilleuse profession que j’adore, et d’avoir grandement apprécié, au moins la plupart du temps, la pratique du droit de la famille, ainsi que d’avoir eu l’occasion de donner en retour à ma profession et à la communauté dans son ensemble. Ca peut sembler banal et cliché, mais je ne peux m’exprimer autrement, que si j’ai contribué quelque peu à notre profession au fil des ans, je ne pouvais pas le faire sans l’enthousiasme, l’engagement, et de l’aide de beaucoup d’entre vous ici ce soir. Je remercie tous ceux qui m’ont encouragé, soutenu, travaillé avec moi, et qui m’ont donné des conseils au fil des ans. Vous savez qui vous êtes. Je vous remercie beaucoup.
En terminant, je veux dire que j’ai toujours essayé de vivre et de me conduire par le mantra de Monsieur Winston Churchill qui a dit:
«We make a living by what we get; We make a life by what we give»
Encore une fois, thank you, merci, et en hébreu, “ todah rabah’’, pour ce mérite distingué et privilégié que vous m’accordez ce soir.
I shall cherish it forever.
‘’Anee Mo-keer et Zeh La- Nehtzach’’.
Je vais le chérir pour toujours.
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April 10, 2015
Me Ian Solloway : Me Gentleman, Par Mélanie Dugré, avocate
La délicatesse, la prévenance, l’amabilité et le dévouement de Me Ian Solloway méritent d’emblée mention. Les manières de cet avocat d’expérience et plaideur aguerri sont respectueuses et remplies d’égards pour ses semblables, donnant ainsi un nom et un visage à la courtoisie professionnelle. Pas étonnant, donc, que le Conseil du Barreau de Montréal, après consultations du comité sur la Médaille et le Mérite et de la Conférence des anciens bâtonniers, ait décidé de lui remettre le Mérite 2015 du Barreau de Montréal, afin de souligner sa contribution exceptionnelle aux travaux du Barreau de Montréal.
Le bâtonnier Greg Moore ne tarit pas d’éloges à l’endroit du récipiendaire du Mérite, précisant « qu’à titre de président de l'English-Speaking Section du Barreau de Montréal depuis sept ans, Me Ian Solloway a insufflé une nouvelle énergie au groupe, alors qu’un nombre sans cesse grandissant d’anglophones participent aux comités et activités du Barreau et de son Conseil ».
L’attrait de Me Solloway pour le droit est né de son intérêt naturel pour l’histoire et la politique, des disciplines dans lesquelles il a obtenu des diplômes avec mention de l’Université McGill, préalablement à ses études en droit. Admis au Barreau du Québec en 1975, il commence sa pratique dans les domaines du droit civil général, mais se concentre rapidement en droit de la famille. Il explique: « J’ai toujours eu une prédisposition pour le droit de la famille, sans doute influencé par celle qui allait devenir mon épouse qui, au cours de ma première année de pratique, complétait sa thèse de maîtrise en travail social sur la question du cours de préparation au mariage ».
Ayant développé une expertise de haut niveau en la matière, il est, au fil des années, consulté par le gouvernement lors de certaines réformes législatives, notamment lors de la refonte proposée à la Loi sur le divorce en 1998. Entre 1993 et 1996, il enseigne le droit de la famille à l'Université McGill et est invité à prononcer au-delà de 75 conférences sur ce même sujet, tout en étant l'auteur de l'infolettre « Family Law Matters ». En 1992, il est élu Fellow de l'International Academy of Matrimonial Lawyers (IAML), un organisme qui souligne l'expertise des avocats en droit de la famille à travers le monde.
La dimension humaine du droit de la famille est ce qui nourrit la passion de Me Solloway. “Divorce is one of the most traumatic events in the life of an individual. The client is seeking the professional assistance of his lawyer in the dismantling of / reconstitution of the family unit which will have lasting, life-changing effects not only financially, but also emotionally and psychologically on the client and his/her children, if any. This presents, at one and the same time, both an enormous challenge and responsibility to the lawyer”, souligne-t-il.
À titre d'anglophone montréalais, la fiche de Me Solloway fait également état de sa nomination, renouvelée à trois reprises par la communauté juive de Montréal et le gouvernement du Québec, à titre de membre du tribunal administratif « La commission d'appel sur la langue d'enseignement (CALE) », destiné à entendre des demandes d'appel reliées au droit de recevoir un enseignement en anglais sous la Charte de la langue française. Pendant ses trois mandats à la CALE, Me Solloway participe à la rédaction de plus de 650 décisions.
Soucieux de s'impliquer au sein de sa profession et des divers comités des barreaux, Me Solloway agit comme membre du comité de discipline du Barreau du Québec de 1993 à 1997 et il est membre du comité de liaison avec la Cour supérieure en matière familiale entre 1998 et 2001, puis de 2004 à 2007. Il est également membre de l'Association des avocats et avocates en droit familial et un participant actif des sections de droit de la famille des associations des Barreaux canadien et américain depuis plus de 30 ans, de même que de la Lord Reading Law Society depuis 38 ans, qu’il a présidée en 2002-2003. C'est à ce titre qu'il réussit, en 2002, à convaincre l'honorable Beverley McLachlin, juge en chef de la Cour suprême du Canada, de livrer le discours de la Lord Reading Law Society destiné à célébrer les 20 ans de la Charte canadienne des droits et libertés.
Entre 2009 et 2015, Me Solloway crée un précédent en présidant l'English-Speaking Section du Barreau de Montréal pendant six mandats consécutifs. Parmi ses réalisations au cours de cette période, on note la création, en 2009, de la conférence « Trial Practice Do's and Don'ts : Hot Tips from the Experts », un événement qui revient désormais annuellement et qui s'avère l'un des plus courus du barreau. En 2011, Me Solloway est invité par le bâtonnier du Barreau de Montréal à joindre le comité organisateur de l'événement « The World City Bar Leaders Conference », rassemblant les présidents de 25 barreaux des plus grandes villes du monde. En 2013, il crée la première récompense à être attribuée dans l'histoire de l'English-Speaking Section du Barreau de Montréal, le « Lifetime Achievement Award », dont Me J. Vincent O'Donnell est le premier récipiendaire. En 2014, la Lord Reading Law Society remet à Me Solloway sa plus grande distinction, la « Past Presidents' Medal », afin de souligner son excellence dans la profession, sa plus haute intégrité et sa contribution exceptionnelle à la communauté.
Plusieurs causes sociales et humanitaires font en effet vibrer Me Solloway. Au cours des 25 dernières années, il se démarque par son implication constante et soutenue au sein de la communauté juive, en agissant comme gouverneur ou membre des conseils d'administration de diverses organisations. Il est très actif auprès de la congrégation Shaare Zion, en agissant notamment comme coprésident de son comité des règlements, en produisant le vidéo soulignant le 75e anniversaire de la congrégation, en révisant le texte de leur constitution et en occupant le poste de vice-président entre 2002 et 2005. Son expérience à titre de mentor reste néanmoins celle qui lui apporte la plus grande satisfaction. “Hearing years later that what I may have said or how I may have influenced or impacted an individual’s career decision or path in a positive fashion is something one never forgets”, témoigne-t-il.
Le bâtonnier Moore se dit également fort impressionné par l'énergie et la détermination investie par Me Solloway au cours d’années de lobbying qui ont permis de mettre fin à la politique du Journal du Barreau qui interdisait la publication de textes en anglais. Avec le même enthousiasme, Me Solloway a sollicité des bénévoles et grâce au travail et aux efforts de toute une équipe, ils ont suggéré des corrections à la version anglaise du nouveau Code de procédure civile, lesquelles ont inspiré un travail semblable sur le nouveau Code de déontologie des avocats, ce qui a permis de corriger certaines ambiguïtés relevées dans les deux versions des textes.
Relativement à son implication au sein du Barreau de Montréal, Me Solloway précise: “As a result of my involvement in the Montreal Bar, I have a far greater understanding of how fortunate we are as lawyers to be able to practice our wonderful profession in a wonderfully unique and diverse world city that is Montreal and in a legal community that is unlike any other. I am truly proud to say that the English-Speaking Section, which I have been privileged to Chair for the past 6 years, is now recognized as an active, major, respected participant in the Montreal legal community and the embodiment of our Montreal Bar’s uniqueness and the diversity that it represents”.
Le parcours de Me Solloway témoigne de son intérêt pour la collectivité et l'avancement du droit, tout en mettant en lumière l'homme de cœur et de famille qu'il est. D'ailleurs, Me Solloway ne pourrait être plus heureux alors qu'il vient d'accueillir, le 18 mars dernier, son premier petit-enfant, une petite fille prénommée Emma, qui fait la joie de son grand-papa et lui donne foi en l'avenir et en la force des valeurs familiales auxquelles il croit tant. Ce Me Gentleman brille dans toutes les sphères de sa vie professionnelle, tant au niveau des mandats réalisés, que de sa contribution à la profession ou encore à la communauté. Loin de pâlir, son étoile continuera assurément de scintiller longtemps dans le ciel de notre profession.
http://www.barreaudemontreal.qc.ca/avocats/me-ian-solloway
Le bâtonnier Greg Moore ne tarit pas d’éloges à l’endroit du récipiendaire du Mérite, précisant « qu’à titre de président de l'English-Speaking Section du Barreau de Montréal depuis sept ans, Me Ian Solloway a insufflé une nouvelle énergie au groupe, alors qu’un nombre sans cesse grandissant d’anglophones participent aux comités et activités du Barreau et de son Conseil ».
L’attrait de Me Solloway pour le droit est né de son intérêt naturel pour l’histoire et la politique, des disciplines dans lesquelles il a obtenu des diplômes avec mention de l’Université McGill, préalablement à ses études en droit. Admis au Barreau du Québec en 1975, il commence sa pratique dans les domaines du droit civil général, mais se concentre rapidement en droit de la famille. Il explique: « J’ai toujours eu une prédisposition pour le droit de la famille, sans doute influencé par celle qui allait devenir mon épouse qui, au cours de ma première année de pratique, complétait sa thèse de maîtrise en travail social sur la question du cours de préparation au mariage ».
Ayant développé une expertise de haut niveau en la matière, il est, au fil des années, consulté par le gouvernement lors de certaines réformes législatives, notamment lors de la refonte proposée à la Loi sur le divorce en 1998. Entre 1993 et 1996, il enseigne le droit de la famille à l'Université McGill et est invité à prononcer au-delà de 75 conférences sur ce même sujet, tout en étant l'auteur de l'infolettre « Family Law Matters ». En 1992, il est élu Fellow de l'International Academy of Matrimonial Lawyers (IAML), un organisme qui souligne l'expertise des avocats en droit de la famille à travers le monde.
La dimension humaine du droit de la famille est ce qui nourrit la passion de Me Solloway. “Divorce is one of the most traumatic events in the life of an individual. The client is seeking the professional assistance of his lawyer in the dismantling of / reconstitution of the family unit which will have lasting, life-changing effects not only financially, but also emotionally and psychologically on the client and his/her children, if any. This presents, at one and the same time, both an enormous challenge and responsibility to the lawyer”, souligne-t-il.
À titre d'anglophone montréalais, la fiche de Me Solloway fait également état de sa nomination, renouvelée à trois reprises par la communauté juive de Montréal et le gouvernement du Québec, à titre de membre du tribunal administratif « La commission d'appel sur la langue d'enseignement (CALE) », destiné à entendre des demandes d'appel reliées au droit de recevoir un enseignement en anglais sous la Charte de la langue française. Pendant ses trois mandats à la CALE, Me Solloway participe à la rédaction de plus de 650 décisions.
Soucieux de s'impliquer au sein de sa profession et des divers comités des barreaux, Me Solloway agit comme membre du comité de discipline du Barreau du Québec de 1993 à 1997 et il est membre du comité de liaison avec la Cour supérieure en matière familiale entre 1998 et 2001, puis de 2004 à 2007. Il est également membre de l'Association des avocats et avocates en droit familial et un participant actif des sections de droit de la famille des associations des Barreaux canadien et américain depuis plus de 30 ans, de même que de la Lord Reading Law Society depuis 38 ans, qu’il a présidée en 2002-2003. C'est à ce titre qu'il réussit, en 2002, à convaincre l'honorable Beverley McLachlin, juge en chef de la Cour suprême du Canada, de livrer le discours de la Lord Reading Law Society destiné à célébrer les 20 ans de la Charte canadienne des droits et libertés.
Entre 2009 et 2015, Me Solloway crée un précédent en présidant l'English-Speaking Section du Barreau de Montréal pendant six mandats consécutifs. Parmi ses réalisations au cours de cette période, on note la création, en 2009, de la conférence « Trial Practice Do's and Don'ts : Hot Tips from the Experts », un événement qui revient désormais annuellement et qui s'avère l'un des plus courus du barreau. En 2011, Me Solloway est invité par le bâtonnier du Barreau de Montréal à joindre le comité organisateur de l'événement « The World City Bar Leaders Conference », rassemblant les présidents de 25 barreaux des plus grandes villes du monde. En 2013, il crée la première récompense à être attribuée dans l'histoire de l'English-Speaking Section du Barreau de Montréal, le « Lifetime Achievement Award », dont Me J. Vincent O'Donnell est le premier récipiendaire. En 2014, la Lord Reading Law Society remet à Me Solloway sa plus grande distinction, la « Past Presidents' Medal », afin de souligner son excellence dans la profession, sa plus haute intégrité et sa contribution exceptionnelle à la communauté.
Plusieurs causes sociales et humanitaires font en effet vibrer Me Solloway. Au cours des 25 dernières années, il se démarque par son implication constante et soutenue au sein de la communauté juive, en agissant comme gouverneur ou membre des conseils d'administration de diverses organisations. Il est très actif auprès de la congrégation Shaare Zion, en agissant notamment comme coprésident de son comité des règlements, en produisant le vidéo soulignant le 75e anniversaire de la congrégation, en révisant le texte de leur constitution et en occupant le poste de vice-président entre 2002 et 2005. Son expérience à titre de mentor reste néanmoins celle qui lui apporte la plus grande satisfaction. “Hearing years later that what I may have said or how I may have influenced or impacted an individual’s career decision or path in a positive fashion is something one never forgets”, témoigne-t-il.
Le bâtonnier Moore se dit également fort impressionné par l'énergie et la détermination investie par Me Solloway au cours d’années de lobbying qui ont permis de mettre fin à la politique du Journal du Barreau qui interdisait la publication de textes en anglais. Avec le même enthousiasme, Me Solloway a sollicité des bénévoles et grâce au travail et aux efforts de toute une équipe, ils ont suggéré des corrections à la version anglaise du nouveau Code de procédure civile, lesquelles ont inspiré un travail semblable sur le nouveau Code de déontologie des avocats, ce qui a permis de corriger certaines ambiguïtés relevées dans les deux versions des textes.
Relativement à son implication au sein du Barreau de Montréal, Me Solloway précise: “As a result of my involvement in the Montreal Bar, I have a far greater understanding of how fortunate we are as lawyers to be able to practice our wonderful profession in a wonderfully unique and diverse world city that is Montreal and in a legal community that is unlike any other. I am truly proud to say that the English-Speaking Section, which I have been privileged to Chair for the past 6 years, is now recognized as an active, major, respected participant in the Montreal legal community and the embodiment of our Montreal Bar’s uniqueness and the diversity that it represents”.
Le parcours de Me Solloway témoigne de son intérêt pour la collectivité et l'avancement du droit, tout en mettant en lumière l'homme de cœur et de famille qu'il est. D'ailleurs, Me Solloway ne pourrait être plus heureux alors qu'il vient d'accueillir, le 18 mars dernier, son premier petit-enfant, une petite fille prénommée Emma, qui fait la joie de son grand-papa et lui donne foi en l'avenir et en la force des valeurs familiales auxquelles il croit tant. Ce Me Gentleman brille dans toutes les sphères de sa vie professionnelle, tant au niveau des mandats réalisés, que de sa contribution à la profession ou encore à la communauté. Loin de pâlir, son étoile continuera assurément de scintiller longtemps dans le ciel de notre profession.
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